Les clubs d’aviation : des centres de passion à Amiens Henry-Potez

L’Aéroclub Albert Méaulte Maurice Weiss est une structure associative conviviale qui accueille les détenteurs d’un brevet de pilote et les personnes désireuses de l’obtenir. Fondé en 1931, ce club historique propose diverses activités annexes à l’activité principale de pilotage. Il offre des cours de pilotage, des formations pour obtenir des licences PPL (Private Pilot Licence), et organise des vols d’initiation pour les débutants. Avec une flotte de 4 avions, dont 2 Robin DR400, le club regroupe une centaine de membres.

Avantages de rejoindre l’Aéroclub de Picardie

En rejoignant l’Aéroclub, vous aurez accès à des ressources précieuses, comme des instructeurs qualifiés et des avions bien entretenus. Le club dispose d’un simulateur de vol ALSIM AL250, permettant aux membres de s’entraîner en toute sécurité. De plus, il organise régulièrement des journées découvertes et participe activement à la fête de l’aviation qui a lieu chaque année fin septembre. Il ne faut pas hésiter à en pousser les portes pour faires des vols découverte au-dessus de la région.

L’aviation de loisir à l’Aéroport International Amiens Henry-Potez, c’est aussi la pratique de l’ULM (Ultra Léger Motorisé) et la pratique du vol à voile, c’est-à-dire du planeur. Le monde de l’ULM offre aux élèves pilotes des formations plus rapides qu’en avion. Que l’on ne s’y trompe pas, les ULM sont des machines qui ont beaucoup évolué en quelques décennies. Aujourd’hui, les appareils ont des performances proches de celles des avions et sont équipés avec de l’électronique actuelle. De plus il n’est pas exigé de visite médicale pour voler en ULM.
Au planeur club des Coquelicots, les aéronefs n’ont pas de moteur. Le principe est de se servir des courants ascendants pour demeurer le plus longtemps possible en vol. Lors des belles journées, il est possible de parcourir plusieurs centaines de kilomètres avec les seules forces de la nature. On dit que les meilleurs pilotes ont commencé leur parcours aéronautique par le vol à voile, au motif que les planeurs exigent beaucoup de finesse dans leur pilotage.

Dans un pays riche d’un passé aéronautique glorieux, il n’y a rien de pire que de voir des carcasses d’avions rouiller au fond des hangars.

Sur notre aéroport, deux associations participent au devoir de mémoire en maintenant en état de vols de précieux aéronefs.

Morane Saulnier 733, Dassault Flamant, Broussard, Grumman Tracker, Nord 1100, sont quelques-uns des avions auxquels des équipes de bénévoles prodiguent les meilleurs soins. Ces machines qui réclament de nombreuses heures de mécanique afin de ravir le public dans les shows aériens ne pourraient pas continuer à voler sans le savoir-faire et le dévouement des membres de ces associations.